Karma Plants, des pionniers inventifs

La pépinière néerlandaise Karma Plants innove avec le système de culture du futur

Karma Plants. La pépinière néerlandaise d’anthuriums n’a pas volé son nom. Le karma est la loi de la causalité – on récolte ce que l’on sème. Ainsi, les racines de chaque anthurium sont empreintes de durabilité, et ce, au sens propre, car le système de culture Grown with Waterwick, développé par Karma Plants, pourrait bien provoquer une révolution verte dans le secteur. Un bon karma, en somme. 

L’entreprise familiale se développe

Karma Plants est l’œuvre de Bert Langelaan. Fondée en 2000, c’est une entreprise familiale pur sang depuis 2007, au moment où ses fils, Maurice et Glenn, le rejoignent aux commandes. L’entreprise se développe et déménage dans des locaux plus spacieux. Depuis 2018, sa fille, Lydia, est également active au sein de l’entreprise en tant que responsable du marketing et de la communication. Elle a appris les ficelles du métier sur l’île d’Aruba, une expérience qui s’avère utile pour la promotion de différents produits. Aujourd’hui, Karma Plants compte parmi les meilleurs acteurs d’Europe

Une offre continue, jamais prévisible

Le secret de leur succès ? « Nous continuons de surprendre », explique Maurice Langelaan. « Nous sommes constamment à la recherche de nouvelles variétés, couleurs et présentations. Nous évitons ainsi que les clients nous quittent par lassitude ou saturation. Nous osons prendre des risques. Il y a dix ans, nous avons mis sur le marché un anthurium de couleur pastel. À l’époque, cela ne se faisait absolument pas. Aujourd’hui, c’est une tendance. »

Mais où trouvent-ils toutes ces tendances ? « En temps “normal”, dans les salons professionnels. Mais nous tirons l’essentiel de notre inspiration des contacts avec nos clients. »

Le client comme caisse de résonance

Cette orientation client est l’un de leurs points forts, en plus de leur vaste gamme et de la continuité de leur production. « Nous vendons à 98 % directement aux clients », explique Maurice. « Nous savons parfaitement qui ils sont et ce qu’ils veulent. Pour parler franchement : nous ne recherchons pas activement de nouveaux clients, mais nous voulons optimiser notre service pour les clients existants. Nous le faisons en élargissant notre gamme et en leur proposant les bons produits. Nous misons donc sur une croissance durable. »

Un partenaire fiable dans les moments difficiles

Une philosophie qu’ils partagent avec Floréac. « Nous sommes totalement sur la même longueur d’onde. Par conséquent, notre collaboration se veut de plus en plus intensive. En outre, notre souci de proposer un assortiment unique et une certaine continuité s’inscrit parfaitement dans la logique des clients de Floréac. 

C’est aussi grâce à Floréac que nos anthuriums spéciaux sont vendus sur le marché français sous la marque de consommation bien connue “SILENCE, ça pousse !”.

Autre avantage : nous pouvons offrir à nos clients un service encore meilleur. Karma Plants et Floréac étaient parfaitement en phase l’un avec l’autre pendant la crise du coronavirus. De nombreux pays étaient confinés, ce qui ne représentait pas un problème si important pour notre offre. Nos plantes ont en effet une longue période de floraison. Les commandes pouvaient être reportées à une date ultérieure. Dès que la situation s’est débloquée, nous sommes tous passés à la vitesse supérieure pour que les articles puissent être livrés à temps. » 

« Les réseaux sociaux déterminent de plus en plus ce que les consommateurs veulent acheter au lieu du cadran des enchères. »

Maurice Langelaan

Le système de culture du futur

Le respect des clients et une grande responsabilité vis-à-vis de l’environnement : voilà d’autres traits qui les caractérisent bien. Grâce au système innovant « Grown with Waterwick », ils sont de véritables pionniers dans le secteur. « Le principe existe depuis longtemps, mais nous sommes les premiers à l’appliquer », déclare fièrement Maurice. « Il repose sur un fonctionnement par capillarité. Une mèche bleu et blanc est placée en dessous de la plante. Entre le bas de la plante et le fond du pot se trouve une couche d’eau dans laquelle la mèche tombe. La plante absorbe ainsi l’eau dont elle a besoin par la mèche. » 

Culture sans tourbe

« La mèche permet donc au terreau d’avoir constamment le niveau d’humidité idéal », poursuit Maurice. « Cela signifie que nous livrons désormais tous nos anthuriums dans des pots de 9 cm totalement sans tourbe – ce qui constitue une part importante de notre production. Dans les années à venir, nous souhaitons cultiver toutes nos plantes selon le même concept. 

Aujourd’hui, de nombreux producteurs utilisent encore la tourbe comme terreau, car elle retient l’humidité de manière optimale. Mais le sol tourbeux est excavé en Scandinavie ou dans les pays baltes et il ne s’agit pas d’une source inépuisable. La combinaison des transports et des ressources rares est tout sauf durable. »

Respect de l’environnement

« Grown with Waterwick » pourrait être le système de culture de l’avenir. Une demande de brevet a été déposée. Mais ce n’est pas le seul effort déployé par Karma Plants en matière d’écologie. « À partir de cette année, nous voulons chauffer nos serres avec de la biomasse, afin de ne devoir utiliser le gaz naturel que pour 5 %, ou plutôt seulement en cas d’urgence. Nous sommes également fiers d’avoir obtenu le certificat MPS-Gap il y a quelques années. Nous utilisons autant que possible des produits phytosanitaires biologiques et nos emballages sont également fabriqués à partir de carton recyclé. » 

Welcome to the jungle

Karma Plants est donc en bonne voie pour assurer une culture sans émissions et neutre sur le plan climatique. Comment Maurice voit-il l’avenir de l’entreprise ? « Positif ! Les gens de vingt à quarante ans ont redécouvert les charmes des plantes. Il suffit de regarder les réseaux sociaux. Ceux-ci déterminent de plus en plus ce que les consommateurs veulent acheter au lieu du cadran des enchères. Nous voyons également apparaître de nombreuses communautés en ligne où l’on partage des conseils sur les boutures et l’entretien.

Une autre tendance qui continue d’émerger est le look jungle. Les intérieurs épurés avec des plantes minuscules ne sont plus à la mode. »

Plus avec moins

« Au niveau du marché, je constate également des changements », poursuit Maurice. Il y a quelques années, il fallait développer son entreprise le plus possible. L’objectif était une production de masse, parfois sans stratégie de commercialisation bien pensée, ce qui faisait énormément baisser les prix. Cette structure semble maintenant s’user, en partie grâce au coronavirus. Il s’agit d’une évolution favorable, car elle encourage les producteurs à cultiver avec plus de précision et surtout, à suivre la demande du client. Des choses que nous faisons depuis des années. »

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