« Un Yucca présenté dans les rayons d’un magasin a souvent déjà vécu trois ou quatre ans. Beaucoup de clients ne s’en rendent tout simplement pas compte. » William Fransen le sait. Cela fait plusieurs années qu’il suit la vente des plantes tropicales d’intérieur chez VDA Plant. Avec le directeur général John van den Akker, il nous donne un aperçu de la chaîne de production des plantes.
Importer, faire pousser, vendre
L’histoire de VDA Plant a commencé il y a 50 ans. À cette époque, VDA Plant était une entreprise d’importation et d’exportation de jeunes plants issus d’Amérique centrale, et en moindre mesure, de Chine. Dès le début, l’entreprise s’est concentrée sur les plantes tropicales d’intérieur, comme les Arecas, les Cycas, les Dracaenas et les Yuccas… Des plantes qui font aujourd’hui partie de pratiquement tous les intérieurs tendance !
« C’est mon oncle qui a compris que le secteur avait beaucoup de potentiel : importer et faire pousser des plantes tropicales d’intérieur que l’on ne pourrait cultiver sous notre climat », explique John van den Akker. « Mon père s’est ensuite greffé au projet. En tâtonnant, et parfois en se trompant, ils sont parvenus à créer et à mettre sur pied cette entreprise. Au début, ils importaient leurs pousses de pays tels que le Salvador, le Guatemala ou le Costa Rica, et ils les vendaient à d’autres cultivateurs qui s’occupaient de les faire pousser. Mais il y a environ quinze ans, nous avons décidé de nous occuper également de cette dernière étape. »
Une emprise à tous les échelons
Aujourd’hui, VDA Plant gère l’entièreté de la chaîne seule : cultiver, importer, faire pousser et exporter vers les clients… l’entreprise s’occupe de tout. Et cela comporte de nombreux avantages. « Cela nous permet d’avoir une emprise à tous les échelons et de ne plus dépendre de personne », souligne William. « C’est notamment en cela que nous nous distinguons des autres entreprises. Cela nous permet de réduire les frais et de travailler plus efficacement, mais aussi d’avoir le contrôle sur la quantité et la qualité. Comme nous voulions également pouvoir gérer le début de la chaîne, nous avons en outre décidé il y a dix ans de construire notre propre pépinière au Costa Rica : El Futuro. »
Partage d’expérience
Le Costa Rica, ce n’est pas la porte d’à côté… mais alors, comment font-ils pour surveiller la production ? « Nous avons quelqu’un sur place environ 70 % de l’année. Pour encadrer les producteurs, leur donner des conseils et leur présenter de nouvelles techniques. Mais aussi pour partager nos expériences, car ils connaissent leur produit par cœur. Lorsque nous sommes au Costa Rica, nous en profitons aussi pour visiter d’autres pépinières partenaires. Cela nous permet de rester proches de notre culture, malgré la distance. »
Floréac, « Unique Business Partner »
« Rester proches ». Cette expression revient souvent au cours de nos échanges. William nous explique : « C’est notre façon de chercher ensemble une solution constructive, qui permette de satisfaire toutes les parties. Un win-win pour tout le monde. Je dis toujours qu’au lieu de parler de « Unique Selling Point », nous devrions parler d’un « Unique Business Partner ». Si nous collaborons, nous faisons de notre mieux pour vous décharger de tout souci, pour que vous puissiez vous concentrer sur vos propres clients. Et cette approche est aussi valable pour notre collaboration avec Floréac.
Nous avons entamé une collaboration intensive il y a environ un an et demi, au moment où la pandémie a éclaté dans notre pays. Je pense que nous pouvons affirmer que nous nous sommes renforcés les uns les autres. Vous savez, à un moment, les prix du marché ont commencé à monter en flèche pour les plantes d’intérieur, les commandes étaient énormes. Nous aurions même pu mettre notre assortiment aux enchères pour en tirer des bénéfices encore plus importants. Mais nous avons décidé de ne pas le faire. Nous visons toujours une relation sur le long terme, aussi bien dans les bons que dans les mauvais moments. Grandir et évoluer ensemble, à tous les niveaux. Je ne parle pas seulement du chiffre d’affaires, mais également de la durabilité, de la volonté d’obtenir un meilleur rendement pour le détaillant. Et finalement, à la fin de la chaîne, la volonté de rendre notre client heureux.
Notre collaboration avec Floréac porte ses fruits. Nos plantes sont depuis peu distribuées en France via la prestigieuse marque SILENCE, ça pousse. Et il faut bien le reconnaître : nous ne sommes pas peu fiers ! »
« Je dis toujours qu’au lieu de parler de « Unique Selling Point », nous devrions parler d’un « Unique Business Partner. » » William Fransen
Une culture durable
Les plantes que VDA Plant importe en Europe viennent d’un climat où le soleil donne et transmet énormément d’énergie. C’est le début d’un processus de production durable, qui se poursuit jusqu’à leur arrivée dans l’entreprise basée aux Pays-Bas.
« Nous travaillons énormément », nous explique John. « Aujourd’hui, nous effectuons des recherches sur un terreau qui ne contiendrait que peu ou pas de tourbe. Par ailleurs, nous chauffons un de nos sites grâce à la géothermie. Dans un an, 80 % de nos besoins en chauffage seront couverts par la géothermie. Nous commençons aussi à développer ce mode de chauffage sur nos autres sites. Nous formons un cluster énergétique avec un de nos voisins, un producteur de tomates et de poivrons : nous chauffons et nous éclairons nos serres grâce à la chaleur résiduelle de ses installations. Nos pots sont par ailleurs fabriqués à partir des déchets des consommateurs et sont recyclables à 100 %. »
L’avenir se colore en vert
Aujourd’hui, VDA Plant surfe sur la tendance écolo. Les plantes vertes ont débarqué dans nos intérieurs, et ne semblent pas prêtes à les abandonner. Une conviction à laquelle les deux hommes croient dur comme fer. « Nos plantes se retrouvent dans le top dix des plantes les plus purificatrices. Un atout pour nous, quand on voit l’importance, toujours plus grande, que les gens accordent à la pureté de leurs intérieurs. Encore un autre élément qui joue en notre faveur : nos plantes sont faciles à entretenir. C’est un facteur important pour un public plus jeune, et cela se reflète dans nos chiffres de vente, surtout depuis la pandémie de coronavirus. Le télétravail a également boosté nos ventes. Mais il est difficile de se projeter à long terme. Nous attendons aussi énormément des ventes en ligne. Et à cet égard, Floréac est incontestablement un partenaire fiable et incontournable. »
De l’Amérique du Sud aux Pays-Bas
Tout commence dans leurs pépinières partenaires d’Amérique centrale et dans leur propre pépinière du Costa Rica, El Futuro. Lorsque les jeunes plants deviennent suffisamment costauds, ils sont acheminés jusqu’aux Pays-Bas dans des containers. Les plants sont ensuite placés pendant quelque temps en quarantaine. Après approbation, ils sont mis en pot et poussent dans les serres de VDA Plant. Cela dure entre 8 et 35 semaines, en fonction des plants. Une fois que les plants sont devenus suffisamment grands et forts, et après un contrôle de qualité strict, ils sont transférés chez les différents clients de la marque.